Il y avait autrefois à Bagdad un riche joaillier nommé Hassan, veuf, père d´un fils unique agé de 25 ans dont il ne savait que faire tant il était paresseux et dissipé. Le jeune homme s´appelait Ali Ben Hassan, ne restait presque jamais à la maison. On ne pouvait traverser les rues, ni les ponts, ni les places de la ville sans le rencontrer. De là, ce proverbe : être désœuvré comme Ali Ben Hassan.Ce fils d´ailleurs était aimable et ce n´était pas faute de savoir s´occuper et s´amuser qu´il se livrait obstinément à l´oisiveté. II ne manquait pas d´esprit, lisait, parlait, raisonnait, dansait parfaitement bien, faisait tout avec grace.
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