À force de répéter que le pire est toujours certain, il finit par se réaliser. La menace terroriste nous à rattrapés. Que ce soit par l'invasion de l'Irak en 2003 ou la non-intervention en Syrie depuis 2011, nous avons alimenté la radicalisation. Et nous continuons de la nourrir, par nos compromissions diplomatiques avec des dictateurs, par notre refus d'entendre la soufFrance des peuples, par notre incapacité à produire un contre-discours. Quelle est la responsabilité de nos sociétés dans la fabrique de ces nouveaux djihadistes ? Comment se forment-ils ? Comment avons-nous fait le jeu de l'État islamique et relayé sa propagande pour lui permettre de recruter au sein de nos quartiers toujours plus de candidats prêts à se battre au nom d'un islam fantasmé ? Nicolas Hénin livre ici un plaidoyer à charge contre l'Occident qui a, par ses erreurs ou son inaction, contribué au fiasco. Avec des pistes, aussi, pour tenter de réparer ce qui est encore possible.Reporter indépendant (Le Point, Arte…), Nicolas Hénin à passé la plus grande partie de sa carrière entre l'Irak et la Syrie. De la chute de Bagdad à la prise de Raqqa, il à été témoin des événements qui ont conduit à l'émergence de l'État islamique et à fréquenté au plus près les djihadistes
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