Pendant de longues années, le monde occidental à été obnubilé par la puissance militaire et le potentiel industriel de l´empire des Soviets. II n´était question que d´un péril rouge menaçant le monde libre. Pendant ce temps, ce dernier ne voyait dans le « Moyen Orient » qu´un allié lui assurant l´approvisionnement en pétrole et le contrôle de points stratégiques en Orient et en Asie.La démographie galopante des populations musulmanes, le déséquilibre entre un Occident prospère et un Moyen Orient, de plus en plus pauvre, ne suscitaient aucune inquiétude d´autant que les querelles entre les états de ce secteur laissaient aux grandes puissances la marge de manœuvre nécessaire à la protection de leurs intérêts l´effondrement de l´empire soviétique à laissé la place à de nouveaux rapports de force. Après la Chine, l´Inde et le Japon, une autre entité géopolitique s´affirme, faite de quatre vingt nations, ayant toutes un point commun : la religion musulmane forte d´un milliard et demi de coreligionnaires bien décidés, eux aussi à jouer dans la cour des grands.Du coup, et dans la mesure où elle était susceptible de changer les équilibres acquis, cette nouvelle entité prenait la place dans les médias du péril rouge défunt et devenait : le péril vert.Voici un an à peine, en séance plénière des Nations unies, le secrétaire général-adjoint de l´époque déclarait : « il convient de nous demander s´il n´y à pas lieu de s´inquiéter du progrès de l´islam dont les excès s´étendent de plus en plus sur des terres jusqu´alors épargnées ».
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