Peu de villes sont plus aimables qu´Alger. Aux grâces de la mère patrie s´ajoute ici je ne sais quoi de plus allègre et de plus voluptueux. Ce n´est ni Toulouse, ni Marseille : dans le parler, des tournures locales, mais dans la voix, peu d´accent , dans l´esprit, de l´ardeur et de la vivacité, mais dans les gestes nulle pétulance, nulle emphase dans les propos. On sent déjà la gravité de l´Arabe et le voisinage du désert. "" D´Alger, le narrateur partira dans une petite oasis du sud, habitée par un Français respectueux des traditions et de la culture des hommes qui la font vivre. Comment ne pas se comporter en colon aveugle quelques années à peine après la Première Guerre ? C´est ce que nous racontent les frères Tharaud, dans une profusion de couleurs, d´images et de parfums qui nous rappellent une Algérie aux scènes de vie paradisiaques, bien lointaines de la réalité d´aujourd´hui."
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