Emir, le devoir de mémoire et les défis de l'heure

Colloque international sur l´Emir AbdelkaderZineb Merzouk </fr/author?name=Zineb%20Merzouk>El Watan : 26 - 05 - 2005La Bibliothèque nationale du Hamma accueille depuis hier un colloque international de deux jours sur la pensée et l´œuvre de l´Emir Abdelkader. Organisée par la fondation qui porte son nom, cette rencontre à drainé beaucoup de monde, dont de nombreuses personnalités de la culture du monde arabe et de l´Europe.Dans un message lu par le ministre du travail et de la sécurité sociale, Tayeb Louh, le président Bouteflika à qualifié l´Emir d´« homme exceptionnel » et de « fils dévoué qui s´est consacré corps et ame au service du pays, à la défense de son unité et son intégrité territoriale, au resserrement de ses rangs ». Les rangs d´un Etat dont il est le fondateur. « L´Emir : le devoir de mémoire et les défis de l´heure », tel est l´intitulé de ce colloque qui aborde ce personnage à travers trois thèmes : « l´Emir, personnalité aux dimensions Algérienne, arabe et mondiale », « les écrits et les recherches historiques consacrés à l´Emir » et « les idées et défis dominants dans la pensée de l´Emir ». La conférence introductive, celle de Mustapha Cherif, pluridisciplinaire, islamologue et ancien ministre de l´Enseignement supérieur, portait sur l´Emir en tant que modèle. Il à donc abordé le personnage en trois aspects : le résistant, le maître spirituel et le savant. Pour le conférencier, il est nécessaire d´apprendre les leçons de l´histoire, notamment celles de l´Emir, pour pouvoir former des citoyens responsables et « pour empêcher que les malheurs de l´histoire ne se répètent ». Il est un « véritable modèle pour tout être et toute société, pas seulement pour les Algériens mais aussi pour les étrangers ». Résistant, il à donné l´exemple en étant aux premiers rangs de son armée pour défendre son pays, durant 15 longues années. En édifiant une économie, en frappant une monnaie... il à réussi à « batir un Etat de droit avec des remparts dissuasifs », raconte Mustapha Cherif qui poursuit sa conférence en citant l´exemplarité du personnage. Et « malgré les trahisons de certains », il savait qu´à l´issue du temps, la nation ne pouvait que revivre. Maître spirituel, il s´est acquitté du pèlerinage à l´age de 19 ans. Il incarnait déjà le bel agir dans tout son sens. Le conférencier insiste : l´Emir était profondément imprégné de responsabilité, de foi et de raison. Il à légué à la postérité trois éléments incontournables : la culture de la résistance face à l´adversité, la culture de l´ouverture à la pluralité du monde et la culture du rapport avec l´autre. Ces cultures, modes de vies, explique Mustapha Cherif, « responsabilisent et favorisent le respect de la différence et donnent une orientation de vie sans pareille ». D´où le « devoir de mémoire à son sujet qui s´impose comme un besoin fondamental en vue de relever les défis de notre époque, notamment la nécessaire coexistence avec les autres ». M´hamed Berradouan, ancien ministre des Affaires religieuses, médecin et président de la Fondation Emir Abdelkader, s´est penché sur l´attitude de ce personnage quant aux gens du Livre. Il à expliqué comment sa formation traditionnelle religieuse lui à permis de connaître les juifs et les chrétiens, qui, d´ailleurs, étaient une composante des habitants de l´Algérie depuis vingt siècles. S´agissant des chrétiens, qu´il à connus comme représentants d´une puissance coloniale, a-t-il précisé, il leur résista, il parlementa avec eux, il traita avec leurs dirigeants, il en fit des prisonniers. Il les connut en France : comme dirigeants, comme officiers, comme ecclésiastiques, comme intellectuels. Puis lors des événements de Damas, en 1860, lorsqu´il les sauva d´un génocide. Action qui paracheva de donner la pleine mesure de sa personnalité, de son ouverture à l´universalité. D´autres intervenants se sont penchés sur cette gra
Colloque international sur l´Emir AbdelkaderZineb Merzouk </fr/author?name=Zineb%20Merzouk>El Watan : 26 - 05 - 2005La Bibliothèque nationale du Hamma accueille depuis hier un colloque international de deux jours sur la pensée et l´œuvre de l´Emir Abdelkader. Organisée par la fondation qui porte son nom, cette rencontre à drainé beaucoup de monde, dont de nombreuses personnalités de la culture du monde arabe et de l´Europe.Dans un message lu par le ministre du travail et de la sécurité sociale, Tayeb Louh, le président Bouteflika à qualifié l´Emir d´« homme exceptionnel » et de « fils dévoué qui s´est consacré corps et ame au service du pays, à la défense de son unité et son intégrité territoriale, au resserrement de ses rangs ». Les rangs d´un Etat dont il est le fondateur. « L´Emir : le devoir de mémoire et les défis de l´heure », tel est l´intitulé de ce colloque qui aborde ce personnage à travers trois thèmes : « l´Emir, personnalité aux dimensions Algérienne, arabe et mondiale », « les écrits et les recherches historiques consacrés à l´Emir » et « les idées et défis dominants dans la pensée de l´Emir ». La conférence introductive, celle de Mustapha Cherif, pluridisciplinaire, islamologue et ancien ministre de l´Enseignement supérieur, portait sur l´Emir en tant que modèle. Il à donc abordé le personnage en trois aspects : le résistant, le maître spirituel et le savant. Pour le conférencier, il est nécessaire d´apprendre les leçons de l´histoire, notamment celles de l´Emir, pour pouvoir former des citoyens responsables et « pour empêcher que les malheurs de l´histoire ne se répètent ». Il est un « véritable modèle pour tout être et toute société, pas seulement pour les Algériens mais aussi pour les étrangers ». Résistant, il à donné l´exemple en étant aux premiers rangs de son armée pour défendre son pays, durant 15 longues années. En édifiant une économie, en frappant une monnaie... il à réussi à « batir un Etat de droit avec des remparts dissuasifs », raconte Mustapha Cherif qui poursuit sa conférence en citant l´exemplarité du personnage. Et « malgré les trahisons de certains », il savait qu´à l´issue du temps, la nation ne pouvait que revivre. Maître spirituel, il s´est acquitté du pèlerinage à l´age de 19 ans. Il incarnait déjà le bel agir dans tout son sens. Le conférencier insiste : l´Emir était profondément imprégné de responsabilité, de foi et de raison. Il à légué à la postérité trois éléments incontournables : la culture de la résistance face à l´adversité, la culture de l´ouverture à la pluralité du monde et la culture du rapport avec l´autre. Ces cultures, modes de vies, explique Mustapha Cherif, « responsabilisent et favorisent le respect de la différence et donnent une orientation de vie sans pareille ». D´où le « devoir de mémoire à son sujet qui s´impose comme un besoin fondamental en vue de relever les défis de notre époque, notamment la nécessaire coexistence avec les autres ». M´hamed Berradouan, ancien ministre des Affaires religieuses, médecin et président de la Fondation Emir Abdelkader, s´est penché sur l´attitude de ce personnage quant aux gens du Livre. Il à expliqué comment sa formation traditionnelle religieuse lui à permis de connaître les juifs et les chrétiens, qui, d´ailleurs, étaient une composante des habitants de l´Algérie depuis vingt siècles. S´agissant des chrétiens, qu´il à connus comme représentants d´une puissance coloniale, a-t-il précisé, il leur résista, il parlementa avec eux, il traita avec leurs dirigeants, il en fit des prisonniers. Il les connut en France : comme dirigeants, comme officiers, comme ecclésiastiques, comme intellectuels. Puis lors des événements de Damas, en 1860, lorsqu´il les sauva d´un génocide. Action qui paracheva de donner la pleine mesure de sa personnalité, de son ouverture à l´universalité. D´autres intervenants se sont penchés sur cette gra
Caractéristiques
Nb Page 0
Dimensions 14 cm x 21 cm x 0 cm
Couverture Broché
Date de Parution 1 janv. 2006
Editeur Fondation Emir Abdelkader Editions
Poids 0.45
EAN13 9789947014615
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