Face à la violence dans laquelle vit l´Algérie d´aujourd´hui, est-if encore possible de parler de droits de l´Homme ? Et pourtant peut-on parler d´autre chose? Violences d´Etat, violences de la société, dans les trois pays du Maghreb, les unes répondent aux autres. Les principales victimes en sont les femmes. Leur arme: l´éducation et la formation aux droits de l´Homme. Le recours à la justice aussi, mais comment exercer son métier d´avocat, alors qu´on doit faire face à une justice entravée, et que ceux qu´if faut défendre sont bien souvent ceux que l´on combat politiquement. Enfin face aux frontières qui se ferment sur la rive nord de la Méditerranée, apparaît la nécessité d´un véritable partenariat, d´une rive à l´autre de la Méditerranée, pour réfléchir ensemble sur un projet laïque et citoyen. Cela passe par le refus de la raison d´Etat, du droit accordé à la communauté familiale, nationale ou religieuse d´exercer sa violence sur un être humain quel qu´if soit, tant if est vrai que les droits humains ne se divisent pas.
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