Nous l´appellerons Reza Behrouzi. Il à lui-même choisi ce nom pour rester anonyme et commémorer deux camarades morts à ses côtés au printemps de l´année 1982. L´un lui avait donné à manger alors que depuis trois jours son unité n´avait pas été ravitaillée, l´autre l´avait réconforté pendant toute une nuit après qu´un gradé l´eut roué de coups et pratiquement assommé pour une peccadille.Le premier venait du nord-ouest du pays, l´Azerbaïdjan, l´autre du Khorasan, sur la frontière afghane. Tous deux n´avaient pas vingt ans et étaient fils de paysans.« Ils ne savaient ni lire ni écrire, mais étaient d´une grande bonté. Ils m´ont fait du bien au moment où j´en avais le plus besoin. Je choisis donc le prénom de l´un et le nom de famille de l´autre pour honorer leur mémoire. »Le premier venait du nord-ouest du pays, l´Azerbaïdjan, l´autre du Khorasan, sur la frontière afghane. Tous deux n´avaient pas vingt ans et étaient fils de paysans.« Ils ne savaient ni lire ni écrire, mais étaient d´une grande bonté. Ils m´ont fait du bien au moment où j´en avais le plus besoin. Je choisis donc le prénom de l´un et le nom de famille de l´autre pour honorer leur mémoire. » son enrôlement, dans un hôpital irakien, les jambes paralysées. Marqué à tout jamais par son expérience d´enfant-soldat et par l´apprentissage de l´horreur, Reza à accepté de tout raconter à Freidoune Sahebjam, devenu son ami.
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