Un royaume, le Chouf, tapi au sein du Liban. Un village, Amatour, tapi au sein du Chouf. Un couple, Kamel et Salma, n´ayant jamais eu de rapports sexuels. C´est une des lois sacrées. Les lois des druzes. Chronique, roman des Ben Maarouf. La nature qui rit, le soleil qui se fache, la derbouka qui gronde et Salma avec ses patisseries du matin au soir... Au centre, une jeune fille, Arij, au langage particulier, parfumé de rêves et de fraîcheur. Apparaît son amant. Disparaît son amant. Elle se fanera. Que reste-t-il ? La quintessence du roman. Un Chouf de verdure avec ses fêtes et ses guerres, ses sectes et ses vignes. Qui survit aux centaines d´Arij dépérissantes à l´ombre de ses rochers. Mais le roman des druzes, c´est également l´écho de la mémoire : ne retrouve-t-on pas le nom d´un grand homme entre les lignes, entre les lettres, sur les visages, sur les branches des arbres ? Kamal Joumblatt à laissé derrière lui ses mots pour veiller sur Ben Maarouf...
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