Ce sont nos frères et leurs enfants sont nos enfants

Paris. Leila, la musulmane, et Anne, la juive, ont grandi ensemble. Leurs familles s'apprécient. Mais le conflit israélo-palestinien va mettre à mal leur amitié. Devenue journaliste, Leila mène une enquête sur la disparition de son grand-père Salah, lors des rafles du 17 octobre 1961, où de nombreux Algériens ont été jetés à la Seine par la police parisienne. Ce qui la renverra à une autre période peu glorieuse, en 1942, lors de la rafle du Vél d'Hiv, où des Français avaient été arrêtés par d'autres policiers français. Et c'est là où Leila découvrira avec stupeur que son grand-père, Salah, mériterait d'être «Juste parmi les nations», pour avoir sauvé de nombreux juifs, parmi lesquels peut-être des parents de son ancienne amie, Anne, partie depuis en Israël. Décidée à en savoir plus, son enquête la mènera de Paris à Auschwitz, en passant par Gaza et Tel Aviv. Vivant cette fois en live le conflit israélo-palestinien, elle comprend que les choses ne sont pas si simples et qu'il faut se garder de tout manichéisme. Lors d'un retour à Tel Aviv, assise dans un café, elle voit rentrer un jeune Palestinien avec qui elle avait flirté. Celui-ci l'aperçoit et lui sourit. Elle remarque alors qu'il porte un blouson bien épais pour la saison. Le lendemain, la presse israélienne titrera : Nouvel attentat sanglant à Tel Aviv. 18 morts dont une journaliste française… Ce roman est inspiré d'un épisode de la 2e guerre mondiale, durant laquelle un groupe de résistants musulmans à sauvé de nombreux juifs de la déportation.