Nous savons qu´en abordant la question du droit successoral et plus spécialement celle du partage égalitaire de l´héritage entre les sexes, nous mettons en cause des habitudes qui remontent loin dans le temps, qui sont: ancrées dans la conscience collective et individuelle. Mais parce que le temps nous est compté, il nous à paru essentiel de ne plus fuir le débat Les sociétés qui progressent sont en effet celles qui n´occultent pas leurs difficultés, qui ont le courage d´identifier leurs maux et les soumettent è-l« rigueur de la discussion. Le débat démocratique est en effet une thérapie, la seule thérapie, polir que l´anomalie se corrige. Mais le débat démocratique El ses conditions. C´est sur des éléments objectifs et non à partir de présupposés idéologiques et subjectifs que la discussion doit ´s´engager. C´est la condition première pour que l´opinion soit éclairée. C´est la condition première de la participation citoyenne ... ... C´est parce que l´inégalité successorale est maintenue que la modernisation de la société tunisienne reste inachevée et que la Nation n´est pas pleinement citoyenne. Cinquante années après le code du statut personnel le temps est venu de corriger cette anomalie. Parce que l´œuvre de modernisation n´est jamais finie, la Tunisie à mieux à faire que de s´accrocher aux archaïsmes, que d´attendre les retardataires. La Tunisie qui à été pionnière à le devoir moral de monter, une nouvelle fois, la voie. »
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