Cet ouvrage, le premier écrit par un Algérien sur l'occupation française, à été rédigé en arabe dés 1833 et aussitôt traduit et publié en français. 11 n'est pas au sens strict un récit historique ou une description monographique, même s'il cri présente certaines caractéristiques, mais un manifeste idéologique, un livre de combat qui mobilise données historiques, informations socio-économiques et discours libéral aux lins de produire une démonstration rigoureuse, logique, convaincante, de la nécessité pour la France de quitter l'Algérie ainsi que du droit et de la capacité des Algériens à se constituer en Etat-nation. Mais s'il peint un tableau particulièrement noir et sans nuance de la présence française, il ne présente pas les exactions commise°s à Alger comme le résultat d'une contradiction qui opposerait la France à l'Algérie ruais comme contraires aux principes libéraux français et donc contraires à l'Etat français lui-même. Dans cette perspective, la France n'est pas considérée comme une entité homogène mais se divise en unie "France idéale", celle des Lumières et des droits de l'homme, une "France étatique" qui en est l'incarnation au moins partielle ruais quia des intérêts économiques et politiques à défendre, et une "France occupante". Toute la stratégie d'écriture du Miroir consiste à isoler cette France colonisatrice et à la combattre en faisant coïncider le point de vue des Algériens avec les points de vue des autres "France". Le texte de Hamdan Khodja est suivi d'une "Réfutation" écrite par les amis du maréchal Clauzel et d'une "Réponse à la réfutation".
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