La discussion de la loi de finances, du Plan de développement économique et social, l'endettement de l'Etat, la réforme fiscale constituent les moments forts du débat parlementaire. Cette constatation n'est pas fortuite. Les problèmes financiers dominent la vie de la Nation ; ils font partie du quotidien, du vécu sociologique. Le paysage politique en est imprégné. Le terrain financier reste un champ privilégié de l'observation du comportement des acteurs politiques et sociaux et des groupes de pression. C'est cet éclairage financier qui à été retenu par l'auteur : « La dimension du parlementaire ne pouvait être mieux appréhendée que par une analyse de l'institution législative à travers son pouvoir d'initiative en matière financière. En développant son pouvoir financier, le Parlement marocain pouvait-il par là même, impulser ses autres prérogatives et notamment sa fonction de législation et de contrôle ? »
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