Le journal à partir duquel sont tirés les témoignages de Rachid Kacem s’inscrit dans une démarche légitime de recherche de la vérité historique que certains hagiographes ont voulu sciemment dévoyer le sens et la portée. Coïncidant avec la période de tergiversations sociopolitiques postrévolutionnaires que vit actuellement la Tunisie martyre, Devoir de mémoire tombe à point nommé pour apporter une précieuse contribution à la réécriture de cette période de son histoire dans l’espoir que les citoyennes et citoyens tunisiens dAujourd’hui puissent tirer une grande fierté de leur histoire commune, des sacrifices consentis par leurs ascendants et de l’exemplarité des rapports d’entraide et de complicité qui existaient entre toutes les régions du pays… Il sAgit aussi d’un témoignage saisissant, ponctué souvent par une description de Tunis et de plusieurs autres villes, qui retrace progressivement l’évolution sociale et politique de la Tunisie, et rend un vibrant hommage à nos nombreux leaders tombés sur le champ de bataille et envers qui nous devons respect et reconnaissance posthumes…
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