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Pour Ibn Khaldûn, immense historien arabe du XIII e siècle, l'Etat "civilise" au plein sens du terme, il crée une société civile, pacifique, désarmée et, dans une certaine mesure, asservie. L'Etat trace une limite claire entre la société sédentaire, qui vit sous sa protection, et la société bédouine, tribale, qu'il ne contrôle pas. Mais il a besoin des deux mondes, puisqu'il tire du monde tribal la violence dont il a besoin pour imposer sa paix dans le monde sédentaire, dont il tire ses richesses à travers l'impôt.
Pour Ibn Khaldûn, immense historien arabe du XIII e siècle, l'Etat "civilise" au plein sens du terme, il crée une société civile, pacifique, désarmée et, dans une certaine mesure, asservie. L'Etat trace une limite claire entre la société sédentaire, qui vit sous sa protection, et la société bédouine, tribale, qu'il ne contrôle pas. Mais il a besoin des deux mondes, puisqu'il tire du monde tribal la violence dont il a besoin pour imposer sa paix dans le monde sédentaire, dont il tire ses richesses à travers l'impôt.
Si on donne à ces termes, "sédentaire" et "bédouin", leur véritable sens, c'est-à-dire "sous le contrôle d'un Etat" et "hors du contrôle d'un Etat", la pertinence de la théorie peut être étendue très au-delà de l'Islam et du Moyen Age. Pour comprendre cette riche théorie utile à notre temps, Gabriel Martinez-Gros, avec toute la finesse et l'érudition qui lui sont coutumières, a sélectionné et traduit de larges extraits de l'oeuvre d'Ibn Khaldun, qu'il a également, grâce à son long compagnonnage avec l'oeuvre, commenté pour mieux en donner la logique et l'intérêt.
Nb Page | 336 |
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Dimensions | 14,5 cm × 22,0 cm × 2,4 cm |
Couverture | Broché |
Date de Parution | 2 oct. 2024 |
Editeur | Passés Composés Editions |
Poids | 0.45 |
EAN13 | 9791040401711 |