Le début du mois de ramadan, sa fin marquant la fête de l'aïd ainsi que la référence à l'observation d'un pays étranger causent des polémiques annuelles entre musulmans ainsi que des implications sociales importantes. Dans les pays majoritairement musulmans, la question est réglée par les ministères chargés du culte liés à leurs conseils de théologiens respectifs. En revanche, pour les musulmans d'Occident, les choses sont bien plus laborieuses. La majorité écrasante des musulmans, qu'ils soient travailleurs, employés, parents, écoliers, universitaires ne pouvant connaître le jour de fête que le jour précédant se retrouvent, bon gré mal gré, dans des situations fort incommodantes du point de vue de leur vie mondaine ; avertir à la dernière heure les pouvoirs publics qui mettent des dispositifs en place pour accompagner les musulmans, l'employeur, la crèche, l'école n'est pas sérieux et peut être nuisible aux deux parties. Il en va de même du point de vue de la vie religieuse ; jours de fête différents selon les références aux pays d'origine, débuts du jeûne différent parfois même dans les familles, polémiques incessantes, etc. Pour bien comprendre ce débat et le nœud gordien de la divergence, une analyse théologique s'impose en considérant autant la fidélité au Message que les réalités du contexte européen.
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