1962 : la France m'a oublié

Un jour, la France est partie. Toute la France. L´armée, les colons, les politiques, les administrations, les documents de première importance, les résidents, les pieds-noirs, les harkis, les familles et leurs enfants, les meubles et les animaux. En 1962, tous les Français qui l´ont souhaité sont partis pour la France, sauf moi et d´autres orphelins laissés à l´orphelinat, à ses murs, à ses nouveaux occupants. Je suis né un soir de juillet 1955 à l´hôpital d´Aumale où ma mère, après m´avoir donné un nom, m´a abandonné. C´était au lendemain de ma naissance, et c´était la guerre en Algérie française. Je suis Robert Palmade. Et, puisque vous me lisez, je vais vous prendre par la main, et vous dire ce qu´il en est. "" Dans un témoignage surprenant, Robert Palmade se livre à travers les mots de l´enfant abandonné, puis oublié par sa patrie. Il raconte "" sans lamentations obscènes, sans larmes impudiques, sans rancune, ni rancœur "", les jours d´un orphelin chétif, ballotté d´une famille d´accueil à une autre. Il plonge le lecteur clans le quotidien d´un adolescent qui transporte du fumier chez les riches Français d´Alger, et dont les seuls moments de grace sont le cinéma et la musique. Il confesse le combat qu´il mène pour survivre à la misère et sortir de la déchéance. Mais ce que nous révèle Robert Palmade, au-delà de sa propre vie, c´est une vérité historique bouleversante. Son histoire, inédite, n´est pas unique, nous dit-t-il. La France à aussi oublié Paulette Lignette, Julien Ruffet, René Tenguy et d´autres orphelins dont on ne connaît ni les noms, ni le nombre. Ainsi, en filigrane, Robert Palmade, interroge la République, il interpelle les Français, et appelle à la reconnaissance des Pupilles de la Nation oubliés en Algérie. "" 1962, la France m´a oublié "", c´est une lecture poignante et troublante. C´est un destin qui nous concerne tous."
Un jour, la France est partie. Toute la France. L´armée, les colons, les politiques, les administrations, les documents de première importance, les résidents, les pieds-noirs, les harkis, les familles et leurs enfants, les meubles et les animaux. En 1962, tous les Français qui l´ont souhaité sont partis pour la France, sauf moi et d´autres orphelins laissés à l´orphelinat, à ses murs, à ses nouveaux occupants. Je suis né un soir de juillet 1955 à l´hôpital d´Aumale où ma mère, après m´avoir donné un nom, m´a abandonné. C´était au lendemain de ma naissance, et c´était la guerre en Algérie française. Je suis Robert Palmade. Et, puisque vous me lisez, je vais vous prendre par la main, et vous dire ce qu´il en est. "" Dans un témoignage surprenant, Robert Palmade se livre à travers les mots de l´enfant abandonné, puis oublié par sa patrie. Il raconte "" sans lamentations obscènes, sans larmes impudiques, sans rancune, ni rancœur "", les jours d´un orphelin chétif, ballotté d´une famille d´accueil à une autre. Il plonge le lecteur clans le quotidien d´un adolescent qui transporte du fumier chez les riches Français d´Alger, et dont les seuls moments de grace sont le cinéma et la musique. Il confesse le combat qu´il mène pour survivre à la misère et sortir de la déchéance. Mais ce que nous révèle Robert Palmade, au-delà de sa propre vie, c´est une vérité historique bouleversante. Son histoire, inédite, n´est pas unique, nous dit-t-il. La France à aussi oublié Paulette Lignette, Julien Ruffet, René Tenguy et d´autres orphelins dont on ne connaît ni les noms, ni le nombre. Ainsi, en filigrane, Robert Palmade, interroge la République, il interpelle les Français, et appelle à la reconnaissance des Pupilles de la Nation oubliés en Algérie. "" 1962, la France m´a oublié "", c´est une lecture poignante et troublante. C´est un destin qui nous concerne tous."
Caractéristiques
Nb Page 0
Dimensions 15 cm x 23 cm x 1,4 cm
Couverture Broché
Date de Parution 1 sept. 2006
Editeur Bachari Editions
Poids 0.34
EAN13 9782913678293
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