La Syrie promise Sous la forme d'un échange de courriels entre elle et son père récemment décédé, Hala Kodmani raconte comment le pays qui n'était que celui de ses « origines », la Syrie, l'a rattrapée après cinquante ans d'oubli. Issue d'une famille damascène aisée qui avait choisi de s'installer en France, puis de porter la nationalité française, elle entendait initialement expliquer son rapport à son pays d'adoption alors que le débat empoisonné sur l'identité nationale battait son plein et qu'elle se sentait gagnée par la morosité ambiante. Mais voici que les Tunisiens se révoltent, suivis par les Égyptiens et les Libyens, avant que d'autres pays arabes, dont la Syrie, se soulèvent à leur tour. Dès lors, la correspondance de Hala avec son père s'enflamme, elle lui narrant les principaux événements en cours, lui se rappelant les vicissitudes de l'histoire contemporaine de la Syrie qu'il à vécues en militant nationaliste arabe convaincu. L'ensemble, écrit d'une plume élégante, se lit comme le parcours personnel d'une Syrienne qui se découvre elle-même en découvrant son pays au moment où il renaît à la vie - et où il risque de mourir.
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