Périple des îles tunisiennes

Djerba, les Kerkena, Zembra, La Galite : porté par un style d´une singulière hauteur, Armand Guibert (1906-1990) compose dans ces pages un poème en prose à la gloire des îles tunisiennes : « J´ai des souvenirs d´îles comme on à des souvenirs d´amour. Est-il dans la vieillesse générale du décor qui nous environne, rien de plus jeune qu´une île ? Une île, c´est la création à la mesure du regard humain, c´est un univers réduit élevé dans sa pureté première au-dessus des eaux salées qui ont engendré les mondes. L´ame y éprouve ces instincts qu´anesthésie la vie de civilisation: on y fait amitié avec les choses, on y prend la mesure juste de l´homme, il n´est pas de meilleur observatoire pour distinguer l´essentiel de ce qui ne l´est pas. » Un auteur porté aux nues par Aragon, Camus, Gide, Valéry, Jules Roy, Montherlant, Milosz, Henri Bosco, Léopold Sédar Senghor (pour lequel l´œuvre de notre homme est marquée par « la Méditerranée, l´Égypte, l´Afrique musulmane, la Bible et le meilleur de la poésie des troubadours ») et tant d´autres ne saurait être un écrivain médiocre. Celui qui fut le premier traducteur et l´un des meilleurs spécialistes de Fernando Pessoa pourrait difficilement commettre des livres douteux. Paru en 1938 et devenu introuvable, ce Périple des îles tunisiennes demeure l´une des plus belles pages d´écriture de la littérature française et un inoubliable hommage à la Méditerranée changeante.
Djerba, les Kerkena, Zembra, La Galite : porté par un style d´une singulière hauteur, Armand Guibert (1906-1990) compose dans ces pages un poème en prose à la gloire des îles tunisiennes : « J´ai des souvenirs d´îles comme on à des souvenirs d´amour. Est-il dans la vieillesse générale du décor qui nous environne, rien de plus jeune qu´une île ? Une île, c´est la création à la mesure du regard humain, c´est un univers réduit élevé dans sa pureté première au-dessus des eaux salées qui ont engendré les mondes. L´ame y éprouve ces instincts qu´anesthésie la vie de civilisation: on y fait amitié avec les choses, on y prend la mesure juste de l´homme, il n´est pas de meilleur observatoire pour distinguer l´essentiel de ce qui ne l´est pas. » Un auteur porté aux nues par Aragon, Camus, Gide, Valéry, Jules Roy, Montherlant, Milosz, Henri Bosco, Léopold Sédar Senghor (pour lequel l´œuvre de notre homme est marquée par « la Méditerranée, l´Égypte, l´Afrique musulmane, la Bible et le meilleur de la poésie des troubadours ») et tant d´autres ne saurait être un écrivain médiocre. Celui qui fut le premier traducteur et l´un des meilleurs spécialistes de Fernando Pessoa pourrait difficilement commettre des livres douteux. Paru en 1938 et devenu introuvable, ce Périple des îles tunisiennes demeure l´une des plus belles pages d´écriture de la littérature française et un inoubliable hommage à la Méditerranée changeante.
Caractéristiques
Nb Page 0
Dimensions 13,5 cm x 21 cm x cm
Couverture Broché
Date de Parution 1 sept. 1999
Collection Esprit Des P Ni
Editeur L´Esprit Des Peninsules Editions
Poids 0.2
EAN13 9782910435615
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