"Rien que la lumière. Je n´ai arrêté mon cheval que pour cueillir une rose rouge dans le jardin d´une Cananéenne qui à séduit mon cheval et s´est retranchée dans la lumière : ""N´entre pas, ne sors pas..."" Je ne suis pas entré et je ne suis pas sorti. Elle à dit : Me vois-tu ? J´ai murmuré : Il me manque, pour le savoir, l´écart entre le voyageur et le chemin, le chanteur et les chants... Telle une lettre de l´alphabet, Jéricho s´est assise dans son nom et j´ai trébuché dans le mien à la croisée des sens... Je suis ce que je serai demain. Je n´ai arrêté mon cheval que pour cueillir une rose rouge dans le jardin d´une Cananéenne qui à séduit mon cheval et je suis reparti en quête de mon lieu, plus haut et plus loin, encore plus haut, encore plus loin que mon temps...Mahmoud Darwich, né en 1942 à Birwa, près de Saint-Jean-d´Acre, est unanimement considéré comme l´un des plus grands poètes arabes contemporains. Auteur de plusieurs ouvrages maintes fois réédités et traduits partout dans le monde, il à publié chez Actes Sud: Au dernier soir sur cette terre (poèmes, 1994) , Une mémoire pour l´oubli (récit, 1994) , Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ? (poèmes, 1996) , La Palestine comme métaphore (entretiens, 1997), Le Lit de l´étrangère (poèmes, 2000), Murale (poème, 2003), Etat de siège (poème, 2004)."
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