Les contes que j´ai rassemblés dans ce recueil, je les tiens de Ndumbè, ma mère, qui les tenait elle-même de ses propres parents. Sans doute les raconterai-je un jour, au coin du feu, à d´autres petits enfants de chez moi. Ainsi se pérennise en Afrique la tradition orale, importée de la nuit des temps. Ndumbè ne s´était pas contentée de me donner la vie. Après la mort de mon père, que je n´ai pas connu, elle dut subvenir seule aux besoins de la grande famille que nous formions avec mes frères et sœurs, mes neveux et cousins.
Rédigez votre propre commentaire