"""Les grandes douleurs sont muettes"" tonne la maxime, qui s´approchant de ces complaintes silencieuses, pourrait débusquer au détour d´un regard vitreux, fixe, ou horrifié la géhenne ou le voyage infini vers un monde que la nudité des mots et du verbe rend plus lisible, plus net. Comprendre! oui, comprendre un univers féminin à travers l´extrême sensibilité des ames que commande une main habile à décrypter le cri de la douleur, de la soufFrance, la surdité de la blessure. Regards placides et froids sur la littérature féminine Algérienne qui bouleverse les frontières du silence: la thématique est toujours aussi vivante, actuelle, et recentre les intérêts sur l´existentialisme : comment est son approche, sa préoccupation, son esthétique, suffisent-elles à poser un regard synoptique? Est-elle ce regard interrogateur, introspectif qui fouillent les méandres de la mémoire, répercutant les mêmes thèmes récurrents? Ou est-ce miroir réflecteur de leur vécu, la quintessence de leurs malheurs, de leurs espoirs, de leur égo ? Des questionnements! Toujours ces lancinantes interrogations qui modulent la vie des femmes. Puis ce prétexte, l´écriture porter et faire entendre leurs chagrins, l´éclat de leurs espérances ou leur descente aux enfers. Galerie de portraits de femmes écrivains, poétesses, nouvellistes. Ici, un hommage à leurs écrits, qui ont fait le lit de la littérature Algérienne contemporaine. En présentant ces femmes, j´avais pour souci les rives de séparation entre l´écrit féminin et masculin en tentant de déceler le rapport de ces femmes avec l´écriture. "
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