La femme musulmane : pour un vrai retour aux sources

La culture est le résultat de l'ensemble des fondements bien enracinés chez l'individu, depuis sa naissance, et sa tendre enfance, jusqu'à l'age de la maturité et du discernement. Elle réunit tout ce que l'individu reçoit de ses parents, de sa famille, de son village, de ses enseignements , et de ses éducateurs au sens large, jusqu'à ce qu'il devienne autonome, capable de faire usage de sa raison, capable de chercher et de jouir de sa liberté d'expression. Bon nombre d'agissements font partie des coutumes, bien que ceux qui les pratiquent les rattachent, par méconnaissance, ou mauvaise foi, à la religion qui, dans son esprit, reste en total désaccord avec ces agissements. Mais des notions liées aux coutumes, y compris celles contradictoires à la religion musulmane, se sont infiltrées et ont pu s'imposer, au point de devenir des règles de la société, et que des « docteurs » des sciences islamiques leur cherchent des légitimations religieuses et canoniques, et les érigent en éléments de la jurisprudence musulmane. C'est là que des chapitres traitant de la responsabilité de la femme dans la perversité, le vice, et dans la déviation des hommes ont été écrits ce qui doit légitimer qu'elle soit assiégée et privée de tout rôle dans la société ! C'est là qu'a commencé le grand amalgame au sujet de la femme, et qui est allé jusqu'à s'introduire dans la littérature religieuse.