"Sous une apparente douceur, Ali Erfan, écrivain iranien, démonte les mécanismes de la terreur - celle qui s´est emparée des Persans, femmes, hommes, enfants, pauvres ou riches - celle qui sévit à tous les étages de la société de son pays. Mais si l´écrivain est implacable dans sa démonstration, il nous émeut aux larmes par la tendresse qui sourd de chacun de ses mots, de ses images, de ses silences. "" J´ai toujours voulu être poète, écrit-il, mais l´histoire que je viens de vous raconter à transformé l´homme que j´étais en être sceptique. Avant, d´un seul indice, je déduisais une centaine d´informations , le monde se définissait, se comprenait simplement dans le plein ou le délié d´une lettre, dans une seule couleur et dans un seul mot. Le monde était réduit à sa plus simple expression. Mais maintenant, la moindre petite chose est devenue si compliquée que tous les signes du monde ne suffiraient pas à l´expliquer. "" "" La littérature d´Ali Erfan à valeur de témoignage. Ali Erfan écrit utile, alerte les consciences, avec la légèreté d´un conteur oriental. "" Franck Mannoni, Le Matricule des anges. Né à Ispahan en 1946, Ali Erfan écrit son premier roman à l´age de quinze ans. Contraint à l´exil depuis 1981, il vit en France et se consacre à l´écriture. Il à déjà publié, à l´Aube : La Route des infidèles, Le Dernier Poète du monde, Les Damnées du paradis, La 602e nuit et, en 2005, Adieu, Ménilmontant."
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