Les fleuves ont toujours deux rives

Une société citadine profondément perturbée par différents maux... Un intellectuel maghrébin confronté à des réalités qu´il ne parvient pas à admettre... L´amour d´une femme pourra-t-il le sauver ?«Au fond, ils n´étaient bien ni ici ni là-bas, mais ils ne se disaient jamais assez qu´il aurait beaucoup dépendu de chacun d´eux qu´ils fussent nettement mieux ici, leur ici, le seul vrai ici qu´ils n´auraient jamais, le seul vrai ici que tout homme en naissant acquiert pour le reste de son existence... L´ici qu´on ne se remet jamais tout à fait d´avoir quitté et qu´on ne peut jamais recréer sinon, et partiellement, par l´imaginaire...»«La nuit était sereine. Les allées étaient désertes. Un vent léger agitait les cimes dépouillées des peupliers. Parfois, ils s´asseyaient sur un banc, à quelques dizaines de mètres de leur immeuble, un peu en retrait et en partie dissimulé par les feuillages. Et ils se sentaient bien ensemble».