Le discours du chameau suivi de Jénine et autres poèmes

Certes l´espoir n´est pas un café qu´on prend par un soir d´été ce n´est pas un clin d´œil qu´on fait à l´histoire ce n´est pas non plus un palais à l´horizon intime, l´espoir c´est plus qu´une idée vertébrale. Tu ne peux même pas parler d´espoir. Tu ne sais pas ce que c´est. à toi la ville qui se situe entre la misère et le faste, entre l´orgueil et la lumière dissoute à toi la ville de cristal et de couleurs, ville de plastique de vols et de putains, ville qui se donne aux ricains hilarants, ville de bidonvilles et de joie facile, à toi l´oubli et la quiétude, l´inconscience douce à toi le ciel d´ivoire et les étoiles d´argent à toi les matins qui ne changent pas, les jours qui se ressemblent et les pas inutiles. Tu sais, ton heure à pris le pli de tes jours et dans ton crâne gtt une charogne en décomposition. Tu portes en toi la maladie contagieuse de l´insouciance horizontale. Tu vis dans un bocal aux parois invisibles. Comme une boule de gomme, tu colles à ta peau tu colles à ton sang et tu t´endors la bouche ouverte. Tu es opaque dans ta médiocrité dorée, tu aimes sentir en toi cette puanteur.
Certes l´espoir n´est pas un café qu´on prend par un soir d´été ce n´est pas un clin d´œil qu´on fait à l´histoire ce n´est pas non plus un palais à l´horizon intime, l´espoir c´est plus qu´une idée vertébrale. Tu ne peux même pas parler d´espoir. Tu ne sais pas ce que c´est. à toi la ville qui se situe entre la misère et le faste, entre l´orgueil et la lumière dissoute à toi la ville de cristal et de couleurs, ville de plastique de vols et de putains, ville qui se donne aux ricains hilarants, ville de bidonvilles et de joie facile, à toi l´oubli et la quiétude, l´inconscience douce à toi le ciel d´ivoire et les étoiles d´argent à toi les matins qui ne changent pas, les jours qui se ressemblent et les pas inutiles. Tu sais, ton heure à pris le pli de tes jours et dans ton crâne gtt une charogne en décomposition. Tu portes en toi la maladie contagieuse de l´insouciance horizontale. Tu vis dans un bocal aux parois invisibles. Comme une boule de gomme, tu colles à ta peau tu colles à ton sang et tu t´endors la bouche ouverte. Tu es opaque dans ta médiocrité dorée, tu aimes sentir en toi cette puanteur.
Caractéristiques
Nb Page 544
Dimensions 11,5 cm x 17,8 cm x cm
Couverture Broché
Date de Parution 15 mars 2007
Collection Poesie/Gallimar
Editeur Gallimard Editions
Poids 0.416
EAN13 9782070342372
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