Fondée, selon la légende, après le passage d'Hercule et de ses compagnons, la ville d'Alger fut très tôt convoitée : Phéniciens, Romains, Vandales, Byzantins, Arabes, Espagnols, Turcs et Français l'auront tour à tour aimée et malmenée, glorifiée et saignée à blanc. Faut-il croire que sa " candide blancheur " (Le Corbusier) viendrait de cette saignée, et non pas de son soleil ? " Le soleil tue les questions ", répondrait un personnage de Camus, dans Le Malentendu... Sous l'égide de Sidi Abd er-Rahman, son saint patron, la ville fut successivement la capitale des corsaires de Barberousse, celle de la France libre et la Mecque des mouvements révolutionnaires du xxe siècle. à travers une ballade historique, littéraire et amoureuse, Salah Guemriche nous conte les très riches heures d'Alger, comme les plus sombres, portant nos pas dans les dédales de la cité, aux côtés des personnalités les plus marquantes. Et elles sont nombreuses : Ibn Ziri, Raïs Hamidou, Ouali Dada, Cervantès, les Goncourt, Karl Marx sans barbe (après le passage chez un barbier de la Casbah), Saint-Saëns (qui y composa Samson et Dalila), Tarzan et Pépé le Moko, Delacroix et Racim, El'Anka et le cardinal Duval, Lili Boniche, Himoud et Zinet, Camus et Kateb, de Gaulle et Bigeard, Ali-la-Pointe et toutes les Djamila, pasionarias de l'Alger d'hier et d'aujourd'hui. Sans oublier ses clubs de foot, sa Casbah, sa basilique Notre-Dame-d'Afrique, ses mosquées et ses saints. Voici Alger dans tous ses états, Alger de tous les Etats.  
Caractéristiques
Nb Page 416
Dimensions 14,2 cm x 21,2 cm x cm
Couverture Broché
Date de Parution 19 avr. 2012
Editeur Perrin Editions
Poids 0.498
EAN13 9782262034672
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