Les voix de l'exil

"Les écrivains maghrébins (Chraïbi, Ben Jelloun,...) ont fait des récits de solitude, d´exclusion prenant pour référent la première génération d´immigrés arrivée dans les années 1960 en France. La narration à focalisé une attention particulière sur l´individu, l´espace, où se construit son unité sémantique et enfin la permanence d´un destin de douleur , avec la certitude, toutefois, d´une impuissance et d´un impouvoir d´accès à la parole qui le concerne. Pour lutter contre l´anéantissement guetteur, l´être déchiré exalte son passé, maudit son présent, cautionne la gloire de l´un dans la déchéance de l´autre. De là, il inscrit son séjour, dans la participation involontaire d´un acte provisoire, puisqu´il ne fait que transiter pendant que l´état durable reste lié à l´espace originel entretenu par la constance d´un départ mythique, surdéterminé, pour une mise à mort de l´éphémère. Inopinément, le surgissement d´une nouvelle vague d´écrivains (M. Charef, A. Tadjer, F. Belghoul,...) appelés "" Beurs "" ou "" deuxième génération "" à fait la chronique des années 1980. Que dire de leurs récits ? Une rhétorique problématique apparentée à des récits de vie et des témoignages qui s´accommodent d´une grave tonalité, énoncés néanmoins avec sympathie et humour. Cette écriture, pour dire, postule l´abandon du rêve au profit de l´âpreté du jour où se mêlent chronologies intimistes et détails du désordre et du tumulte d´un vécu où de larges pans exsudent le drame de la banlieue."
"Les écrivains maghrébins (Chraïbi, Ben Jelloun,...) ont fait des récits de solitude, d´exclusion prenant pour référent la première génération d´immigrés arrivée dans les années 1960 en France. La narration à focalisé une attention particulière sur l´individu, l´espace, où se construit son unité sémantique et enfin la permanence d´un destin de douleur , avec la certitude, toutefois, d´une impuissance et d´un impouvoir d´accès à la parole qui le concerne. Pour lutter contre l´anéantissement guetteur, l´être déchiré exalte son passé, maudit son présent, cautionne la gloire de l´un dans la déchéance de l´autre. De là, il inscrit son séjour, dans la participation involontaire d´un acte provisoire, puisqu´il ne fait que transiter pendant que l´état durable reste lié à l´espace originel entretenu par la constance d´un départ mythique, surdéterminé, pour une mise à mort de l´éphémère. Inopinément, le surgissement d´une nouvelle vague d´écrivains (M. Charef, A. Tadjer, F. Belghoul,...) appelés "" Beurs "" ou "" deuxième génération "" à fait la chronique des années 1980. Que dire de leurs récits ? Une rhétorique problématique apparentée à des récits de vie et des témoignages qui s´accommodent d´une grave tonalité, énoncés néanmoins avec sympathie et humour. Cette écriture, pour dire, postule l´abandon du rêve au profit de l´âpreté du jour où se mêlent chronologies intimistes et détails du désordre et du tumulte d´un vécu où de larges pans exsudent le drame de la banlieue."
Caractéristiques
Nb Page 236
Dimensions 14 cm x 22 cm x 2 cm
Couverture Broché
Date de Parution 20 mars 1995
Collection Critiques Litte
Editeur L´Harmattan Editions
Poids 0.288
EAN13 9782738429063
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