La satire des deux vizirs

L´Akhlâq al-waazîrayn (Livre des mœurs des deux vizirs ou Satire des deux vizirs) est l´un des portraits-charges les plus virulents et les plus savoureux de la littérature arabe classique. Il s´agit d´une œuvre extrêmement personnelle, rédigée dans une langue étincelante de précision et de cruauté, dans laquelle un intellectuel appelé à la cour de princes avides de reconnaissance s´estime sous-utilisé au regard de ses compétences, humilié et mal payé. Tawhîdî règle ses comptes au premier chef avec un potentat incapable de reconnaître son talent, le flamboyant et craint vizir bouyide al-Sâhib Ibn ´Abbâd, en second lieu avec son avare et cruel prédécesseur à la charge du vizirat, Ibn al-´Amîd. Pourtant, cet ouvrage ne se conçoit pas comme une vengeance personnelle, et son auteur assure que si la colère en est la cause première, son but est de faire oeuvre utile auprès des savants dans leurs difficiles relations aux puissants. Ces deux vizirs, issus du corps des secrétaires, ont pour Tawhîdî franchi une limite, celle qui sépare les intellectuels des hommes de pouvoir. Or, le prince doit-il être un intellectuel ? Celui qui à pouvoir d´offrir ou de refuser, de faire vivre ou mourir, peut-il en même temps revendiquer sa place parmi les écrivains ? Abû Hayyân al-Tawhîdî (ca 922-1023) est considéré comme l´un des deux ou trois plus grands maîtres de la prose arabe classique. Grammairien, philosophe, moraliste, mystique, il à laissé une œuvre d´une époustouflante diversité, dont seuls quelques fragments ont été traduits jusqu´à présent en français.
L´Akhlâq al-waazîrayn (Livre des mœurs des deux vizirs ou Satire des deux vizirs) est l´un des portraits-charges les plus virulents et les plus savoureux de la littérature arabe classique. Il s´agit d´une œuvre extrêmement personnelle, rédigée dans une langue étincelante de précision et de cruauté, dans laquelle un intellectuel appelé à la cour de princes avides de reconnaissance s´estime sous-utilisé au regard de ses compétences, humilié et mal payé. Tawhîdî règle ses comptes au premier chef avec un potentat incapable de reconnaître son talent, le flamboyant et craint vizir bouyide al-Sâhib Ibn ´Abbâd, en second lieu avec son avare et cruel prédécesseur à la charge du vizirat, Ibn al-´Amîd. Pourtant, cet ouvrage ne se conçoit pas comme une vengeance personnelle, et son auteur assure que si la colère en est la cause première, son but est de faire oeuvre utile auprès des savants dans leurs difficiles relations aux puissants. Ces deux vizirs, issus du corps des secrétaires, ont pour Tawhîdî franchi une limite, celle qui sépare les intellectuels des hommes de pouvoir. Or, le prince doit-il être un intellectuel ? Celui qui à pouvoir d´offrir ou de refuser, de faire vivre ou mourir, peut-il en même temps revendiquer sa place parmi les écrivains ? Abû Hayyân al-Tawhîdî (ca 922-1023) est considéré comme l´un des deux ou trois plus grands maîtres de la prose arabe classique. Grammairien, philosophe, moraliste, mystique, il à laissé une œuvre d´une époustouflante diversité, dont seuls quelques fragments ont été traduits jusqu´à présent en français.
Caractéristiques
Nb Page 199
Dimensions 14 cm x 22,5 cm x 1,5 cm
Couverture Broché
Date de Parution 1 avr. 2004
Traducteur Lagrange Frédéric
Collection Sindbad
Editeur Actes Sud Editions
Poids 0.252
EAN13 9782742746279
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