Les arabes et l'appropriation de l'histoire

Suivant un postulat quasi unanime, l´historiographie musulmane serait une création originale de l´islam des premiers siècles. On recherche ses origines en remontant au passé arabe préislamique, à la vision du monde élaborée par Muhammad et à un certain nombre de préoccupations politiques, ethniques et religieuses. Des éléments étrangers sont certes également considérés mais de manière secondaire, et surtout en termes d´influence et d´emprunt. Cette vision est étroitement liée à une thèse qui à été formulée avec le plus de force par Henri Pirenne dans Mahomet et Charlemagne, selon laquelle l´avènement de l´islam avait constitué une rupture irrévocable dans la civilisation méditerranéenne. L´enquête menée par l´historien marocain Abdesselam Cheddadi dans ce travail sur les débuts de l´historiographie musulmane s´inscrit dans un nouveau contexte de recherche. Au lieu de poser d´emblée une singularité radicale et une totale altérité de l´écriture de l´histoire avec l´apparition de l´islam, l´auteur explore l´hypothèse opposée, celle d´une continuité avec la tradition de l´Antiquité tardive, en se demandant en quoi l´islam à modifié cette tradition ou innové par rapport à elle. Titulaire d´un doctorat ès lettres de l´Ecole des hautes études en sciences sociales, Abdesselam Cheddadi, né au Maroc en 1944, à publié de nombreux articles sur l´historiographie arabe et musulmane. Spécialiste d´lbn Khaldûn, il à traduit et présenté plusieurs ouvrages de cet auteur, dont, chez Sindbad/Actes Sud : Le Voyage d´Occident et d´Orient (3e éd. 1995), Peuples et nations du monde, extraits du Kitâb al-Ibar (Le Livre des exemples) (2e éd. 1995). Il à également traduit L´Islam dans l´histoire mondiale de l´historien américain Alarshall G. S. Hodgson (Sindbad/Actes Sud, 1998).
Suivant un postulat quasi unanime, l´historiographie musulmane serait une création originale de l´islam des premiers siècles. On recherche ses origines en remontant au passé arabe préislamique, à la vision du monde élaborée par Muhammad et à un certain nombre de préoccupations politiques, ethniques et religieuses. Des éléments étrangers sont certes également considérés mais de manière secondaire, et surtout en termes d´influence et d´emprunt. Cette vision est étroitement liée à une thèse qui à été formulée avec le plus de force par Henri Pirenne dans Mahomet et Charlemagne, selon laquelle l´avènement de l´islam avait constitué une rupture irrévocable dans la civilisation méditerranéenne. L´enquête menée par l´historien marocain Abdesselam Cheddadi dans ce travail sur les débuts de l´historiographie musulmane s´inscrit dans un nouveau contexte de recherche. Au lieu de poser d´emblée une singularité radicale et une totale altérité de l´écriture de l´histoire avec l´apparition de l´islam, l´auteur explore l´hypothèse opposée, celle d´une continuité avec la tradition de l´Antiquité tardive, en se demandant en quoi l´islam à modifié cette tradition ou innové par rapport à elle. Titulaire d´un doctorat ès lettres de l´Ecole des hautes études en sciences sociales, Abdesselam Cheddadi, né au Maroc en 1944, à publié de nombreux articles sur l´historiographie arabe et musulmane. Spécialiste d´lbn Khaldûn, il à traduit et présenté plusieurs ouvrages de cet auteur, dont, chez Sindbad/Actes Sud : Le Voyage d´Occident et d´Orient (3e éd. 1995), Peuples et nations du monde, extraits du Kitâb al-Ibar (Le Livre des exemples) (2e éd. 1995). Il à également traduit L´Islam dans l´histoire mondiale de l´historien américain Alarshall G. S. Hodgson (Sindbad/Actes Sud, 1998).
Caractéristiques
Nb Page 390
Dimensions 14 cm x 22,5 cm x 3 cm
Couverture Broché
Date de Parution 1 sept. 2004
Collection Sindbad
Editeur Actes Sud Editions
Poids 0.48
EAN13 9782742749454
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