Kiarostami : le réel, face et pile

"La fin de la modernité, celle "" des grands récits "", de la réflexivité, de la négativité, de l´historicité, à reconnu son cinéaste en Abbas Kiarostami, venu du monde iranien où le moderne à peu pénétré. Non plus "" le nihilisme "" mais une nouvelle simplicité, "" le goût du réel "", le retour aux choses mêmes, comme un (re)commencement du cinéma retrouvant son sens premier et sa vocation originelle d´être une "" révélation du monde en son image "" (Bazin). Cependant pour Kiarostami, dont œuvre est marquée implicitement par le contexte politique iranien, l´image du cinéma qui permet de révéler le réel renvoie aussi à elle-même par exigence envers sa propre réalité. Le minimalisme post-moderne se complète d´un art conceptuel se prenant pour son propre objet. La réalité filmée par le cinéma se révèle être ainsi "" une réalité de cinéma "", avec sa puissance d´illusion, de feintise et de faux. C´est par la mise en œuvre de cette part du faux et par différence avec elle que le mensonge de l´art sert de détours pour Kiarostami : comme moyen de retour au monde et à la musique du paysage. Cet essai monographique et théorique à propos de Kiarostami cinéaste et photographe inclut un dialogue entre Kiarostami et Ishaghpour à propos de "" la photographie, le cinéma et le paysage "". Youssef Ishaghpour à publié des monographies sur Orson Welles, Visconti, Ozu, Satayagit Ray, des livres d´essais sur le cinéma moderne et contemporain et un dialogue avec jean-Luc Godard, Archéologie du cinéma et mémoire du siècle."
"La fin de la modernité, celle "" des grands récits "", de la réflexivité, de la négativité, de l´historicité, à reconnu son cinéaste en Abbas Kiarostami, venu du monde iranien où le moderne à peu pénétré. Non plus "" le nihilisme "" mais une nouvelle simplicité, "" le goût du réel "", le retour aux choses mêmes, comme un (re)commencement du cinéma retrouvant son sens premier et sa vocation originelle d´être une "" révélation du monde en son image "" (Bazin). Cependant pour Kiarostami, dont œuvre est marquée implicitement par le contexte politique iranien, l´image du cinéma qui permet de révéler le réel renvoie aussi à elle-même par exigence envers sa propre réalité. Le minimalisme post-moderne se complète d´un art conceptuel se prenant pour son propre objet. La réalité filmée par le cinéma se révèle être ainsi "" une réalité de cinéma "", avec sa puissance d´illusion, de feintise et de faux. C´est par la mise en œuvre de cette part du faux et par différence avec elle que le mensonge de l´art sert de détours pour Kiarostami : comme moyen de retour au monde et à la musique du paysage. Cet essai monographique et théorique à propos de Kiarostami cinéaste et photographe inclut un dialogue entre Kiarostami et Ishaghpour à propos de "" la photographie, le cinéma et le paysage "". Youssef Ishaghpour à publié des monographies sur Orson Welles, Visconti, Ozu, Satayagit Ray, des livres d´essais sur le cinéma moderne et contemporain et un dialogue avec jean-Luc Godard, Archéologie du cinéma et mémoire du siècle."
Caractéristiques
Nb Page 159
Dimensions 11 cm x 17,4 cm x 2,9 cm
Couverture Broché
Date de Parution 22 août 2007
Collection Circe Poche
Editeur CIRCE Editions
Poids 0.135
EAN13 9782842422363
Rédigez votre propre commentaire
Vous commentez :Kiarostami : le réel, face et pile
Votre notation
Kiarostami : le réel, face et pile