Avec la seconde édition du dictionnaire de Brockelmann, parue en 1928, les syriacisants disposent d´un excellent instrument de travail, fait de première main, à peu près complet pour tous les textes publiés jusqu´alors. De plus, en tout ce qui touche à l´étymologie et à la dérivation, l´autorité de l´auteur est universellement reconnue, comme le sont, en matière de vocalisation et de graphie, l´étendue et la sûreté de son information. Malheureusement, les commençants ou les élèves des séminaires n´ont pas facilement accès aux trésors d´un ouvrage volumineux, rédigé en latin, ami de l´abréviation sibylline et dont l´ordre alphabétique se réfère souvent à une étymologie cachée. En trouveront-ils l´essentiel, sans infidélité excessive, dans ce lexique réduit et de genre classique? C´en est du moins l´espoir qui l´a fait entreprendre. Il va de soi que les deux in-folios de Payne-Smith et, à un moindre degré, les manuels du P. J. Brun et de Mrs Margoliouth ont été très fréquemment consultés et mis à profit. Pour le nombre des mots expliqués et des acceptions apportées. ce manuel serait à placer entre celui du P. J. Brun et l´excellent précis du R. P. Këbert, sensiblement plus près toutefois du premier que du second. Nous avons cherché à n´exclure que les termes et les sens rares ou techniques . Ayant aimablement accepté de parcourir notre manuscrit, le R. P. Paul Mouterde, professeur à l´Université St-Joseph de Beyrouth, à bien voulu nous signaler un certain nombre d´erreurs et, souvent, pour éclaircir un doute, se reporter aux textes. Ce nous est un devoir très agréable de lui en exprimer ici notre profonde reconnaissance. Nous remercions également les pères de langue anglaise ou arabe qui ont accepté de réviser nos traductions, ainsi que tous ceux, maîtres ou élèves, qui ont eu l´amabilité de nous apporter leur aide. L. C.
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