Ce fut un jour du mois de décembre, après la seconde fusillade, que deux cameramen pénétrèrent dans notre cellule. Nous sûmes alors que notre tour était arrivé. Le commandant du pénitencier, avec quelques soldats en armes, face à la caméra, en tenue impeccable, rasé de frais, s´était mis à nous appeler un à un, citant nos grades, nos méfaits, et la sentence de notre jugement, invariablement la même pour tous : la mort.» H. A.Un étrange bonhomme, fantôme ou humain, est considéré comme un être intouchable et maléfique par la population d´un village... Dans un univers de bureau, prosaïque et banal, l´insolite n´est jamais trop loin... Un animal fabuleux et rare qui ravage de vastes contrées déclenche d´étranges situations, alors que les indigènes confrontés à sa férocité voudraient s´en débarrasser coûte que coûte...Drôle et inquiétant,´ frisant le fantastique, tel est l´univers de Habib Ayyoub. Ici encore, s´affirme sa prose si singulière.Habib Ayyoub vit en Algérie (Dellys). Il est l´auteur d´un premier récit, Le gardien, paru aux éditions barzakh en 2001.
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