La question principale qui guide ce livre, est classique en sociologie et en anthropologie. Elle concerne le rapport entre l'individuel et le collectif, et plus particulièrement le degré d'autonomie laissée aux individus se réclamant de telle ou telle identité. Cette question peut se poser aussi au quotidien. Dans un monde où le répertoire identitaire ne cesse de s'allonger, où la kalachnikov est au bout de certaines formes identitaires, nous sommes tenus de savoir comment porter les identités de nos communautés linguistiques, religieuses, politiques, tout en gardant notre autonomie. Pour contribuer à cette réponse, à la fois individuelle et collective, axiologique et politique, académique et existentielle, Hassan Rachik propose une analyse critique de deux types d'identités collectives, dures et molles, selon qu'elles bannissent ou favorisent l'autonomie individuelle.
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