"On connaissait l´œuvre d´Ali Erfan, qui évoque invariablement l´Orient perdu, le drame d´un pays aimé - l´Iran - soumis à la terreur et au fanatisme. Mais dans ce nouveau roman nous sommes en France, son pays d´exil, et plus particulièrement dans la rue où il à vécu et exercé le métier de photographe, celle de Ménilmontant. "" L´un de mes compatriotes, échaudé par l´expérience et devenu très rusé, m´avait conseillé de ne pas révéler à mes clients mon manque d´expérience en photographie. Et il ne faut surtout pas qu´on me prenne pour un Arabe. ""Ne dis même pas que tu es iranien , dis plutôt que tu viens de Perse."" "" La rue de tous les exilés de la Terre. Cette rue qu´il à tant aimée, pour sa force de vie et son cosmopolitisme, et qu´il quitte à présent. Adieu Ménilmontant est un hommage à ce refuge, à ses habitants hauts en couleur, à la tranche de vie qu´il y à passée en tant que photographe. Avec son lyrisme unique, il nous retrace des bribes d´existence qui se sont succédé dans cette rue depuis des générations, et ce à travers des photographies que l´on ne verra pas, mais que la force d´évocation du poète révèle à nos yeux, nous emportant dans une enquête aussi improbable que tumultueuse. Né à Ispahan en 1946, Ali Erfan écrit son premier roman à l´age de quinze ans. Contraint à l´exil depuis 1981, il vit en France et se consacre à l´écriture. Il à déjà publié, à l´Aube : La Route des infidèles, Le Dernier Poète du monde, Les Damnées du paradis, La 602e nuit et Ma femme est une sainte."
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