«Il y à plus loin, des chevaux blancs dont je touche les naseaux. La Camargue un jour de crue, et les bras du Rhône jetés sur les étangs. Toute cette eau, et moi plus loin, vers les quinze ans. Plus grand que mes parents et soulevant ma mère par la taille. Elle se débat, veut retrouver le sol. Je l´embrasse dans le cou au passage. Soupirs et caresses, rien que cela à évoquer, comme une énigme au fond de la poitrine.Tant et tant de souvenirs, ces portraits de nous vivants. Mais la fuite du temps sur le visage de maman.J´éteins la télé. L´enfant disparaît, et la main qui le tenait. Ca va la vie si vite.».
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