Dans cette cantate, le poète tente de dire l'absence et la mort, non seulement comme des souvenirs, des rappels, mais aussi comme une nouvelle présence. C'est pourquoi le temps du poème n'est pas une sorte d'adieu, mais une nouvelle rencontre par laquelle la voix du fils, ou du grand enfant, étreint la voix de la mère en tant que source et principe poétique pour voir et revoir la vie au miroir du monde. Ces variations d'un coeur, sous la forme de courts poèmes, sont une méditation continue sur la condition humaine pour dépasser les chagrins de l'Absurde.Sobhi HABCHI né au Liban en 1948, poète bilingue, est Docteur d'État ès Lettres et Sciences Humaines de la Sorbonne Nouvelle. Il à assuré, durant plus de dix ans en Sorbonne, à Paris III et à Paris IV, un séminaire de poétiques comparées sur les rapports culturels du Proche-Orient avec l'Occident, et en particuliers la France. Chercheur au CNRS-CRAL-EHESS, à Paris, il à publié de nombreuses études scientifiques dont Les Fils d'Orphée, du Mont Liban aux Amériques (2004), Logique de la poésie entre Orient et Occident (2011) et plusieurs recueils de poésies, dont Mourir à la place de Dieu (1997) et Dans la demeure de l'Absent (2000), Cantiques inespérés (2011), Alphabet pour toi (2011), Aigle d'éternité (2012) et Devant les portes des mots (2013). Il publiera prochainement son ouvrage sur le visionnaire libano-américain : Gibran, Poète, Peintre, Prophète.
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