Dans cette « pension de famille» où vivent vieillards, filles mères, débiles ou encore caractériels, survivre est un défi quotidien. En mêlant le récit de sa propre vie avec celui des autres pensionnaires dont elle écoute les confidences, Malika reconstruit l´histoire de la femme en Algérie et s´interroge sur le lent travail d´effacement de la mémoire. « Maïssa Bey poursuit, avec Cette fille-là, l´histoire intime et politique des femmes Algériennes. Peu d´écrivains Algériens ont réussi à raconter ces femmes du peuple, oubliées par la Révolution, l´Indépendance, l´Algérie elle-même. C´est la colère qui fait écrire Maïssa Bey. Une colère salutaire. » Leïla Sebbar, Le Magazine littéraire. « La romancière Algérienne Maïssa Bey à su imposer sa voix dans la très masculine bibliothèque des littératures du Maghreb. Elle impose peu à peu son nom et ses murmures comme autant de petites touches d´humanité, comme autant de paroles pour vaincre les non-dits.» Bernard Magnier, RFI. Maïssa Bey vit à Sidi bel Abbes (Algérie), où elle se consacre à l´écriture. Cette fille-là à reçu le prix Marguérité-Audoux en 2001. Auteur de nombreux ouvrages, elle vient de publier son dernier roman, Bleu blanc vert, aux éditions de l´Aube.
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