Couple liberté nécessité Tome VIII: trois révolutionnaires Prajnanpad Sadra Heidegger

Nous pensons habituellement la liberté comme la possibilité de faire un choix. Soit se dégager des attaches mondaines pour se consacrer à sa vie intérieure. Cette volonté d´indépendance peut toutefois se payer par l´isolement, l´enfermement en nous-mêmes. Soit s´engager dans le monde pour y réaliser nos projets, mais en courant le risque de s´aliéner. Dans les deux cas le «moi » exerce son droit d´option en traçant lui-même la limite entre le dedans et le dehors. Nos révolutionnaires ouvrent une troisième voie : il ne s´agit pas d´avoir un ego libre mais d´être libre d´ego. La connaissance de soi n´est pas une réflexion interne, un repli, mais une rencontre à partir du dehors. C´est un acte dynamique, où intérieur et extérieur sont saisis d´un seul coup d´œil. L´œil qui veut se voir à besoin d´un miroir. Le moi qui veut se connaître doit se laisser dire qui il est par le monde. Le monde est le miroir qui le renvoie à lui-même, qui lui révèle son intériorité.Le moi n´est pas passif, limité au constat des faits extérieurs. L´être humain ouvre l´horizon de son monde selon les possibilités qu´il choisit. L´horizon se rétrécit ou s´élargit selon qu´il s´enfonce dans la matérialité ou s´élève dans la présence. « Your being attracts your life», dit Swami Prajnanpad : « votre être attire les modes de votre vie ». Pour Heidegger l´homme n´est pas la conscience de soi, repliée dedans, il est Dasein, être le « là » qui rend le monde manifeste. Pour Sadra la perception n´est pas réception mais création. Lhomme doué d´énergie spirituelle dispose du « kun », c´est-à-dire de la capacité de dire à une chose « sois ! » et elle « est ».
Nous pensons habituellement la liberté comme la possibilité de faire un choix. Soit se dégager des attaches mondaines pour se consacrer à sa vie intérieure. Cette volonté d´indépendance peut toutefois se payer par l´isolement, l´enfermement en nous-mêmes. Soit s´engager dans le monde pour y réaliser nos projets, mais en courant le risque de s´aliéner. Dans les deux cas le «moi » exerce son droit d´option en traçant lui-même la limite entre le dedans et le dehors. Nos révolutionnaires ouvrent une troisième voie : il ne s´agit pas d´avoir un ego libre mais d´être libre d´ego. La connaissance de soi n´est pas une réflexion interne, un repli, mais une rencontre à partir du dehors. C´est un acte dynamique, où intérieur et extérieur sont saisis d´un seul coup d´œil. L´œil qui veut se voir à besoin d´un miroir. Le moi qui veut se connaître doit se laisser dire qui il est par le monde. Le monde est le miroir qui le renvoie à lui-même, qui lui révèle son intériorité.Le moi n´est pas passif, limité au constat des faits extérieurs. L´être humain ouvre l´horizon de son monde selon les possibilités qu´il choisit. L´horizon se rétrécit ou s´élargit selon qu´il s´enfonce dans la matérialité ou s´élève dans la présence. « Your being attracts your life», dit Swami Prajnanpad : « votre être attire les modes de votre vie ». Pour Heidegger l´homme n´est pas la conscience de soi, repliée dedans, il est Dasein, être le « là » qui rend le monde manifeste. Pour Sadra la perception n´est pas réception mais création. Lhomme doué d´énergie spirituelle dispose du « kun », c´est-à-dire de la capacité de dire à une chose « sois ! » et elle « est ».
Caractéristiques
Nb Page 208
Dimensions 14,5 cm x 21,5 cm x cm
Couverture Broché
Date de Parution 1 juin 2012
Collection Héritage Traditionnel
Editeur Albouraq Editions
Poids 0.333
EAN13 9782841615674
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