Dans le présent ouvrage, Martin Lings se donne comme objectif d’exposer le plus clairement possible la sagesse commune qui réside au cœur des grandes religions. Toutefois, cette sagesse ne subsiste que lorsqu’une religion demeure fidèle à sa propre perspective et ne se laisse pas frelater par les « superstitions modernes ».
Lorsqu’une religion n’offre plus d’accès à la sagesse divine, elle dégénère inéluctablement en idéologie et en superstition. En voulant rejeter sans discernement les produits de cette dégénérescence, le modernisme a créé, à son tour, nombre d’idoles et de superstitions : le « Progrès », la « Raison », la « Matière », et tant d’autres.
Martin Lings montre ici, avec une grande clarté, que les superstitions modernes ont un caractère plus virulent et plus dangereux que les anciennes parce qu’elles envahissent le monde entier et n’épargnent aucune civilisation.
Mais en marge de ces conditions défavorables, les doctrines ésotériques des grandes religions sont paradoxalement plus accessibles aujourd’hui qu’elles ne l’étaient par le passé : « Si l’on peut dire que, collectivement, l’homme s’éloigne de plus en plus de la Vérité, on peut dire également que, de tous côtés, la Vérité cerne l’homme de plus en plus. On pourrait presque dire que, afin d’entrer en contact avec Elle – ce qui, dans le passé, requérait une vie entière d’efforts – tout ce qui lui est demandé à présent et de ne pas s’en éloigner. »
Dans cette perspective, le présent ouvrage peut être une aide précieuse pour tous ceux qui souhaitent ne pas perdre contact avec la Vérité dont témoignent les croyances anciennes.