"Lucio Guerrato est ambassadeur de la Commission Européenne en Algérie. Tout au long de sa carrière qui s´est déroulée à Bruxelles et dans de nombreux pays d´Afrique, il à cultivé le goût de l´écriture, publiant de nombreux articles, résultats de ses recherches historiques. En Algérie il à publié ""Les naufragés de ma mémoire"" chez Casbah-Editions et ""Qu´est-ce que je vais écrire la semaine prochaine"" chez Dar-el-Gharb. n est bien connu des lecteurs du ""Quotidien d´Oran"" pour sa rubrique hebdomadaire: ""Fable de diplomate"". Le 19 décembre 1919, le grand arabisant espagnol don Asin Palacios, lors de son discours de réception à l´Académie Royale, choque l´auditoire en affirmant que Dante Alighieri, l´auteur de La Divine Comédie, non seulement se serait inspiré du Mi´radj et de l´Isra, mais aurait transposé dans son poème, le plus grand de la Chrétienté, images, épisodes et symboles tirés directement de textes arabes écrits cinq siècles auparavant. C´est un véritable brûlot qui vient d´être lancé. La polémique fait rage et pendant plusieurs années les partisans de l´une et l´autre thèses bataillent sans quartier. Au moment où le débat semble s´éteindre sans vainqueur ni vaincus, coup de théatre !, apparaît un nouveau document qui relance l´affaire. Lucio Guerrato narre les développements de cette controverse qui dure depuis un siècle, transformant un débat entre érudits en une sorte d´enquête judiciaire à rebondissements. Cela lui donne aussi l´occasion d´évoquer des mythes millénaires de l´outre- tombe, le climat culturel de l´époque de Dante, les échanges entre le monde arabe et le monde chrétien. La réponse finale qu´il propose à la question clef de cette affaire, ""qui à copié qui?"", n´est pas sans surprise."
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