Dans le sinistre bagne de Lambèze, en Algérie, de nos jours, deux détenus condamnés à mort dialoguent : un Français, Pierre Chaumet, et un Algérien, Farid. Pierre est né en 1957, à Vialar (aujourd´hui Tissemsilt). Sa mère était institutrice, son père médecin. Après l´indépendance, ils sont partis vivre à Avallon, où Pierre à grandi. Avant de mourir, sa mère lui à avoué qu´il n´était pas son fils : il lui à été confié en 57 par sa mère véritable, Aïcha, qui venait de voir massacrer son mari et toute sa famille par des fellaghas. Le mari, accusé d´avoir détourné de l´argent de la souscription révolutionnaire destiné au FLN, avait en fait découvert le trafic auxquels se livraient le chef du maquis, Si Mokhtar, et son lieutenant Gourari. Ces deux hommes, après l´Indépendance, se sont retrouvés à des postes importants, honorés comme des héros, et ont poursuivi leurs activités : corruption, violences diverses, manipulations d´extrémistes, etc. Pierre est parvenu à retrouver la piste des assassins de son père. Il à résolu de tuer Si Mokhtar (désormais procureur à Blida), mais à été devancé par Gourari, désireux d´éliminer son ancien patron, qui à profité du désir de vengeance du Français pour lui faire endosser le crime. Voilà pourquoi Pierre se retrouve à Lambèze, en compagnie de Farid. Farid, chômeur, s´est mis au service d´un notable corrompu. Il à participé aux atrocités commises par les sbires du pouvoir ou par les islamistes cyniquement utilisés. Comprenant l´horreur de ce qu´il à commis, il à tué son maître et s´est livré. Pendant que Pierre et Farid discutent de la vie et de l´Algérie, une commission internationale des droits de l´homme s´apprête à visiter le pénitencier. L´administration de Lambèze est sur les dents, ce qui donne lieu à divers épisodes burlesques. Le récit est ponctué par les apparitions de deux personnages mystérieux : une enfant fou et aveugle qui vit enchaîné à un arbre creux, dans la cour du pénitencier, et un chien en piteux état qui lui tient compagnie. Nul ne sait comment ils sont arrivés ici. Leur présence donne au récit une dimension onirique et noire.
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