"Dite "" batarde "" écartelée, fiévreuse, procédant de la verve picaresque et de la passion soufie, la littérature maghrébine de langue française laisse différent celui qui s´en imprègne. Car, pour le Maghreb lui-même, il n´est pas de tiédeur possible. Comme si ces écrivains utilisaient ce qui les isole, les déchire et pourrait les exclure, afin d´atteindre l´universel. Comme si la soufFrance augurait du dépassement. Venus d´ailleurs, ces romans noués dans la gorge se dévident tel un écheveau de signes. Ils disent l´égarement de l´homme dans l´espace paradoxal, quand il à laissé choir les oripeaux des certitudes faciles, et brisé les idoles du sommeil ou de l´oppression. Et leur lecture fonctionne comme la tension de l´arc."
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