Pour raconter la Cisjordanie occupée, Sahar Khalifa adopte le ton de la confidence, celui sur lequel les femmes, la nuit tombée, dans la chaleur moite d´une terre d´affrontement, expriment les craintes et les difficultés d´être femme tandis qu´au dehors résonnent les rires des enfants et le tapage des soldats. Un récit qui, à l´image des maisons de Naplouse, embaume le jasmin et la myrte, tout en traçant le portrait tragique d´un pays livré à la folie des hommes.
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