La nuit passa dans une quiétude relative, grace à l´obscurité qui imposa un arrêt momentané des hostilités. Le temps s´étant légèrement rafraichi, les soldats furent autorisés à allumer du feu. Etendus sur la terre ferme et immobile, autour des flammes qui pétillaient, ils pensaient à leur famille qui, de l´autre coté de la Méditerranée, s´inquiétait sur leur sort. Leurs yeux qui brillaient dans l´ombre, étaient les seuls indices de leur appartenance au monde des vivants.Dans le ciel, d´un bleu velouté, scintillaient des milliers d´étoiles dont la pale clarté laissait entrevoir le profil incertain de ce paysage montagneux. La beauté austère de ces lieux, en apparences tranquilles, était cependant, entachée par la présence de sentinelles faisant la ronde autour du camp dont elles étaient chargées d´assurer la protection.
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