Né à Cordoue en 1126, mort en 1198, Ibn Rusd (Averroès), juge, médecin et philosophe andalou, à laissé une œuvre considérable : outre des traités polémiques (contre Galien, contre al-Gazali) et de nombreux essais, il à consacré à Platon, et surtout à Aristote, des commentaires appelés à exercer une influence particulièrement grande dans les domaines de la logique, de la métaphysique, de la noétique. Ce que la religion révélée nous promet de " béatitude " dans une vie future, les philosophes arabes l'ont compris comme " l'union " avec l'intellect agent. Les épîtres d'Averroès sur la " béatitude " philosophique ont été traduites par des philosophes juifs au XVIe siècle et utilisées pour expliquer la Bible. Puis elles ont été recousues en un seul texte, à son tour traduit en latin après avoir été frelaté et réécrit, puis imprimé, pour se retrouver au programme de l'Université chez les " averroïstes padouans " dans le début du XVIe siècle. L'enquête proposée ici retrace la transmission de ce(s) texte(s) et la réception dans la pensée médiévale de cette problématique dominée par la théorie de l'intellect d'Averroès. Elle s'appuie sur l'édition et la traduction annotée des différentes versions du texte au cours de son histoire.
Caractéristiques
Nb Page 336
Dimensions 13,5 cm x 21,5 cm x 1 cm
Couverture Broché
Date de Parution 7 oct. 2002
Collection Sic Et Non
Editeur Vrin Editions
Poids 0.45
EAN13 9782711615193
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La béatitude de l’âme