En 1955, lorsque parut Le Cadavre encerclé, pièce écrite par un jeune écrivain Algérien inconnu, la violence d´un cri et le timbre particulier d´une voix se faisaient entendre. Cette voix, c´était celle de Kateb Yacine, qui s´est imposé, depuis, comme un des plus grands écrivains de la littérature maghrébine contemporaine. Dans cet ensemble théatral, constitué de deux tragédies et d´une farce, que clôt un poème dramatique, Yacine nous donne à entendre une Algérie omniprésente, sombre et poétique, divisée par les guerres mais unie dans l´amour d´une même terre. En elle s´étend le chant profond d´un peuple tout entier et de sa destinée. Préface d´Édouard Glissant
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