Le choix des larmes

"Retour sur un passé enfoui, libération douloureuse des paroles tues, exercice nécessaire de mémoire... À l´origine de cet ouvrage, qui met à nu la soufFrance des hommes dans un moment charnière de notre histoire, la rencontre d´André Gazut, réalisateur pour ARTE d´un film sur la guerre d´Algérie, et de Jean-Pierre Vittori, conseiller historique du film. L´un refusa de participer à cette guerre, l´autre est un ancien d´Algérie. Leur regard croisé, à priori opposé, s´enrichit de la parole de militaires confrontés aux situations extrêmes du conflit, recueillie pour les besoins du documentaire, avec en contrepoint celle des élus de la nation, souvent à mille lieues des terribles réalités du combat sans merci livré sur le terrain. Sait-on que dès octobre 1955, à l´Assemblée nationale, le député Pierre Cot pose le principe de la désobéissance des soldats, lorsqu´il y à conflit entre la voix de la conscience et l´ordre reçu ? Que les excès du "" maintien de l´ordre "" sont dénoncés dès février 1955, ainsi que la misère endémique d´un tiers de la population musulmane ? Que le gouvernement Guy Mollet est vivement interpellé début 1957 sur les actes de torture qui se multiplient ? De nombreux débats parlementaires jalonnent ainsi la période troublée et dramatique de la guerre d´Algérie, au cours desquels les clivages "" droite-gauche "" explosent dans la passion et la douleur d´espérances trahies. Pendant que les députés s´affrontent en des joutes stériles, que les gouvernements successifs tergiversent et mentent, l´armée, avec ses centaines de milliers d´appelés de vingt ans, tente de suppléer à la carence des politiques en remportant, par tous les moyens, une victoire qui ne servira à rien. Coédition Arte / Le Félin Ce livre est né de la rencontre d´André Gazut, qui réalisa pour ARTE un film sur la guerre d´Algérie, et de Jean-Pierre Vittori, conseiller historique du film. L´un refusa de participer à cette guerre, l´autre est un ancien d´Algérie. Leur regard croisé, à priori opposé, s´enrichit de la parole de militaires confrontés aux situations extrêmes du conflit, recueillie pour les besoins du reportage, avec en contrepoint celle des élus de la nation, souvent à mille lieues des terribles réalités du combat sans merci livré sur le terrain. Un document original qui apporte de nouveaux éléments au dossier Algérien. Journaliste et écrivain, Jean-Pierre Vittori s´est fait connaître dès son premier ouvrage, ""Nous les appelés d´Algérie"" (Ramsay, 2001). Son livre, ""On à torturé en Algérie""(Ramsay, 2000), où il retranscrivait sans commentaires les confessions d´un ancien militaire qui avait pratiqué la torture, à trouvé un large public."
"Retour sur un passé enfoui, libération douloureuse des paroles tues, exercice nécessaire de mémoire... À l´origine de cet ouvrage, qui met à nu la soufFrance des hommes dans un moment charnière de notre histoire, la rencontre d´André Gazut, réalisateur pour ARTE d´un film sur la guerre d´Algérie, et de Jean-Pierre Vittori, conseiller historique du film. L´un refusa de participer à cette guerre, l´autre est un ancien d´Algérie. Leur regard croisé, à priori opposé, s´enrichit de la parole de militaires confrontés aux situations extrêmes du conflit, recueillie pour les besoins du documentaire, avec en contrepoint celle des élus de la nation, souvent à mille lieues des terribles réalités du combat sans merci livré sur le terrain. Sait-on que dès octobre 1955, à l´Assemblée nationale, le député Pierre Cot pose le principe de la désobéissance des soldats, lorsqu´il y à conflit entre la voix de la conscience et l´ordre reçu ? Que les excès du "" maintien de l´ordre "" sont dénoncés dès février 1955, ainsi que la misère endémique d´un tiers de la population musulmane ? Que le gouvernement Guy Mollet est vivement interpellé début 1957 sur les actes de torture qui se multiplient ? De nombreux débats parlementaires jalonnent ainsi la période troublée et dramatique de la guerre d´Algérie, au cours desquels les clivages "" droite-gauche "" explosent dans la passion et la douleur d´espérances trahies. Pendant que les députés s´affrontent en des joutes stériles, que les gouvernements successifs tergiversent et mentent, l´armée, avec ses centaines de milliers d´appelés de vingt ans, tente de suppléer à la carence des politiques en remportant, par tous les moyens, une victoire qui ne servira à rien. Coédition Arte / Le Félin Ce livre est né de la rencontre d´André Gazut, qui réalisa pour ARTE un film sur la guerre d´Algérie, et de Jean-Pierre Vittori, conseiller historique du film. L´un refusa de participer à cette guerre, l´autre est un ancien d´Algérie. Leur regard croisé, à priori opposé, s´enrichit de la parole de militaires confrontés aux situations extrêmes du conflit, recueillie pour les besoins du reportage, avec en contrepoint celle des élus de la nation, souvent à mille lieues des terribles réalités du combat sans merci livré sur le terrain. Un document original qui apporte de nouveaux éléments au dossier Algérien. Journaliste et écrivain, Jean-Pierre Vittori s´est fait connaître dès son premier ouvrage, ""Nous les appelés d´Algérie"" (Ramsay, 2001). Son livre, ""On à torturé en Algérie""(Ramsay, 2000), où il retranscrivait sans commentaires les confessions d´un ancien militaire qui avait pratiqué la torture, à trouvé un large public."
Caractéristiques
Nb Page 300
Dimensions 15,9 cm x 24 cm x 2,8 cm
Couverture Broché
Date de Parution 25 sept. 2002
Editeur Du Felin Editions
Poids 0.516
EAN13 9782866454753
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