""" Voici, sans conteste, un des monuments de la philosophie en terre d´islam : le chef-d´œuvre de Sohravardî, mort à Alep, à l´age de trente-six ans, victime de l´intolérance, en 587/1191. Il exprime une expérience extatique de Dieu, « Lumière des Lumières », dévoile dans l´univers sensible les multiples miroirs des Intelligences et des ames.Il ressuscite la sagesse de l´Iran zoroastrien et, fidèle au platonisme, fonde en métaphysique le sentiment gnostique de la vie : la Ténèbre, les substances qui « portent en elles nuit et mort » s´opposent aux Lumières angéliques. Cette philosophie dramatique de l´existence s´achève en un magnifique chant de l´ame, en l´une des plus puissantes théories de la béatitude.Le lecteur trouvera ici, en outre, les deux commentaires qu´en ont fait Qotboddîn Shîrazî (VIIe/XIIIe s.) et Molla Sadra Shîrazî (XIe/XVIIe s.), lui-même le plus grand philosophe du shî´isme iranien."
Rédigez votre propre commentaire