Parole de Dieu dans la langue des hommes, l'Écriture est faite pour être traduite.Après les dernières traductions, il restait à proposer aux lecteurs une version qui fût à la fois fidèle aux exigences scientifiques et conforme aux besoins de la rhétorique. C'est ce qu'avait voulu faire, en 1872, de manière exemplaire, le pasteur Hugues Oltramare. L'équilibre atteint entre la lisibilité et l'exactitude permet de définir son œuvre comme la première traduction scientifique du Nouveau Testament, reposant sur l'édition critique de Tischendorf, restée inégalée, et la dernière traduction littéraire, soucieuse de l'auditeur autant que du lecteur, et destinée à transmettre le mouvement et l'esprit d'un message qui dépasse infiniment le seul texte.Bien commun des chrétiens, le Nouveau Testament est présenté et annoté par des savants et des pasteurs : Olivier Clément, Jean-Robert Armogathe, Vincent Schmid et Régis Brunet. Contribution nouvelle à la qualité de la langue, la version d'Oltramare est ainsi devenue le signe tangible d'un commun souci des Églises : «Tout scribe versé dans ce qui regarde le royaume des cieux ressemble à un père de famille qui tire de son trésor des nouveautés et des antiques» (Matthieu 13-52).
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