Abbas Beydoun s´est imposé comme l´une des principales figures de la nouvelle poésie arabe, celle qui s´écrit depuis un quart de siècle et qui trouve le plus souvent dans le poème en prose la forme majeure de son expression. Dans une trajectoire exemplaire, ponctuée d´œuvres exigeantes, Le Poème de ´Tyr constitue une stèle dressée à la gloire de la ville natale du poète. La mer et la montagne, les paysans attirés et rejetés par la ville les marins, matelots et colporteurs, les éléments naturels et les foules humaines, tous participent à cette fresque qui se lit comme un chant païen mais aussi comme une vigoureuse incursion poétique dans l´histoire sociale. Né en 1945 à Ch´hour, près de Tyr, au Sud-Liban, Abbas Beydoun est actuellement responsable des pages culturelles du quotidien de Beyrouth As-Safir. Il à publié depuis 1982 huit recueils de poèmes, dont Critique de la douleur, Cimetières de verre, Les Visiteurs du premier hiver et Chambres, ainsi que des dizaines d´articles sur la production littéraire arabe. Poète et critique littéraire irakien, Kadhimfihad réside en France depuis 19717. IL à notamment traduit en français, en collaboration avec Salait Stétié, des poèmes de Sayyab, et en arabe des oeuvres de Rimbaud, Rilke, Genet, Deleuze et Derrida.
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